Qualcomm a annoncé un partenariat avec Google, le 17 octobre, dans le but de concevoir un système sur puce (SoC) Snapdragon basée sur l’architecture RISC-V. Ce processeur sera utilisé pour …
Qualcomm a annoncé un partenariat avec Google, le 17 octobre, dans le but de concevoir un système sur puce (SoC) Snapdragon basée sur l’architecture RISC-V. Ce processeur sera utilisé pour faire fonctionner des montres connectées fonctionnant avec le système d’exploitation Wear OS.
Le RISC-V, la solution envisagée par Qualcomm et Google pour devenir indépendant de l’architecture ARM ?
Dans son communiqué, le premier fournisseur mondial de puces pour smartphones assure avoir déjà commencé à développer son nouveau SoC. Si leur projet venait à bout, Qualcomm et Google deviendraient les premières entités à proposer une puce Android basée sur le RISC-V pour le grand public.
Grâce à cette collaboration, RISC-V pourrait bien franchir un cap supplémentaire. Cette architecture se distingue de celle proposée par ARM, le leader des architectures de jeu d’instructions. Contrairement à ce dernier qui facture des royalties pour l’utilisation de son architecture, RISC-V est open source. Ainsi, n’importe qui peut utiliser cette architecture conçue au début des années 2010 au sein de l’Université de Berkley pour concevoir ses propres semi-conducteurs.
Avec l’effondrement du marché du smartphone, combiné à l’inflation et à la hausse du prix des licences ARM, Qualcomm pourrait voir son chiffre d’affaires diminuer d’environ 19 % au cours de l’exercice fiscal actuel. Luttant pour sa survie, l’entreprise va licencier plus de 1 200 de ses salariés. Grâce à un modèle économique différent de celui de son concurrent, Qualcomm compte sur RISC-V pour remonter la pente. La société n’est d’ailleurs pas la seule à envisager de se tourner vers l’architecture open source pour réaliser des économies.
L’architecture open source intéresse de plus en plus l’industrie des semi-conducteurs
Cet été, Qualcomm accompagné de Bosch, Infineon, Nordic Semiconductor et NXP avaient annoncé la création d’une coentreprise de semi-conducteurs en Allemagne. Les cinq sociétés souhaitent accélérer l’adoption de l’architecture RISC-V en se focalisant, dans un premier temps, sur le secteur de l’automobile.
Hormis ces entreprises, Intel, Samsung, Nvidia, LG, toutes exposées à une augmentation unilatérale du prix des licences ARM, ont décidé de soutenir le RISC-V. Dans le même bateau que ces grands groupes, il y a bien évidemment Google qui vient de s’associer avec Qualcomm, mais aussi Apple qui testerait également l’architecture open source de son côté.
En Chine, plusieurs entreprises se sont rabattues sur cette technologie après que les États-Unis ont continué de renforcer leurs restrictions à l’export de semi-conducteurs. Elle est tellement exploitée dans l’Empire du Milieu que plusieurs élus américains souhaiteraient que Washington impose des restrictions afin que les groupes chinois concernés n’aient plus accès à RISC-V.
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