La fintech française Qonto continue sa croissance avec une nouvelle acquisition. Après avoir racheté en 2022 Penta, son concurrent allemand, la néo-banque B2B s’offre cette fois-ci Regate. Le montant de la transaction n’a pas été précisé. Regate propose un logiciel de gestion financière et comptable à destination des TPE-PME, mais …
La fintech française Qonto continue sa croissance avec une nouvelle acquisition. Après avoir racheté en 2022 Penta, son concurrent allemand, la néo-banque B2B s’offre cette fois-ci Regate. Le montant de la transaction n’a pas été précisé.
Regate propose un logiciel de gestion financière et comptable à destination des TPE-PME, mais aussi des experts-comptables. Cette plateforme ne concurrence pas les acteurs historiques du marché, Cegid, ACD et Sage, mais s’intègre à leurs outils.
En passant sous le giron de Qonto, cent salariés vont s’ajouter aux effectifs de Regate, les faisant grimper à 1 500. Les fondateurs de Regate, Alexis Renard et Laura Pallier, vont prendre la tête d’un nouveau service de Qonto qui sera dédié aux cabinets d’expertise-comptable. Ils seront respectivement directeur général et directrice produit.
« Notre objectif est de fusionner progressivement les deux plateformes », a indiqué Laura Pallier auprès de TechCrunch. Ce rachat devrait également marquer la création d’un nouveau service disponible dès fin mars qui permettra aux experts-comptables de réaliser des dépôts de capital au nom de leurs clients. Cette fonctionnalité vise à accélérer les créations d’entreprise à moins d’une semaine.
Regate s’est fait remarquer lors de sa levée de fonds de 2022 durant laquelle elle a récolté 20 millions d’euros. Depuis sa création en 2020, elle a levé 27 millions d’euros. De son côté, Qonto peut se targuer d’une levée de fonds plus de vingt fois supérieure, réalisée aussi en 2022, de 486 millions d’euros. Par ailleurs, la néobanque B2B indique avoir augmenté son chiffre d’affaires de 50 % en 2023.
Une belle vitalité financière qui permet au dirigeant de Qonto, Alexandre Prot, d’affirmer auprès des Echos : « Nous n’avons pas un nombre d’acquisitions à faire mais nous avons la chance d’avoir les moyens de regarder ce qui se passe sur le marché, que ce soit pour une expansion géographique ou l’ajout d’un produit ou d’un canal de distribution ».
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