Développer la deeptech est une volonté française affirmée depuis 2019, avec la création du plan « Deeptech » de Bpifrance. Début 2023, un investissement du gouvernement de 500 millions d’euros est venu servir cet objectif. Ce jeudi 21 mars, un nouveau tournant a été pris. Le Commissariat à l’énergie atomique …
Développer la deeptech est une volonté française affirmée depuis 2019, avec la création du plan « Deeptech » de Bpifrance. Début 2023, un investissement du gouvernement de 500 millions d’euros est venu servir cet objectif. Ce jeudi 21 mars, un nouveau tournant a été pris.
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé dans un communiqué la création du « premier venture builder dédié au soutien de start-up à haut potentiel utilisant des technologies stratégiques de l’organisme de recherche ». Cette structure est montée en partenariat avec Supernova Invest, une société de gestion dans l’investissement deeptech, et Technofounders, dédiée au développement de start-up deeptech industrielles à impact sociétal et environnemental positif.
L’objectif du nouveau venture builder, un terme qui désigne une structure d’accompagnement d’entreprises, tient en quelques mots : « faire émerger des start-up à haut potentiel ». Les premiers projets devraient être lancés d’ici la fin de l’année. Le premier secteur visé est celui des technologies de microélectronique, qui s’adresse notamment aux marchés de la santé et de la maintenance prédictive. Il incarne l’un des domaines d’expertise majeure de l’un des instituts de recherche lié au CEA et mondialement reconnu, le Leti. Une réputation notamment bati sur la création de start-up et de technologies à haut potentiel.
Les start-up participantes au programme travailleront avec les équipes du CEA pour « l’expertise scientifique, technique et de transfert à l’industrie ». Avec celles de Technofounders pour identifier les « marchés et le management de la start-up ». Et celles de Supernova pour « façonner sa feuille de route et sa stratégie de financement dans la durée ».
Un travail commencé par le CEA depuis 2019
Pour le CEA, la création du venture builder s’inscrit dans un travail mené depuis 2019 afin de redynamiser la création d’entreprise. L’organisme, qui peut se féliciter de se hisser parmi les premiers déposants de brevets en Europe, a ainsi revu ses dispositifs d’accompagnement. Cela a conduit à la création en 2020 du programme Magellan d’essaimage à destination des collaborateurs du CEA. Par ailleurs, certains dispositifs de soutien aux start-up externes ont été restructurés.
« Le venture builder vient compléter cette stratégie, dans une logique de soutien à la création d’entreprises valorisant des technologies à haut potentiel de l’organisme. Une stratégie payante puisque le CEA a doublé en 2023 le nombre de créations d’entreprises issues de technologies du CEA », indique dans le communiqué Laurence Petit, directrice déléguée à l’Innovation, aux start-up et aux Participations du CEA.
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