Huawei et China Mobile ont finalisé la construction d’un réseau internet de près de 3 000 kilomètres, reliant Pékin au sud de la Chine. Ils assurent avoir construit « le …
Huawei et China Mobile ont finalisé la construction d’un réseau internet de près de 3 000 kilomètres, reliant Pékin au sud de la Chine. Ils assurent avoir construit « le premier réseau internet au monde » à atteindre une bande passante « stable et fiable » de 1,2 térabit par seconde.
Un internet essentiel aux ambitions chinoises
Pour mettre au point leur backbone, à savoir le centre névralgique de tout réseau internet très haut débit, le géant chinois des télécoms, et le premier opérateur national ont fait appel aux compétences de l’Université Tsinghua, l’un des établissements d’études supérieures les plus prestigieux du pays. Le réseau chinois d’éducation et de recherche (CERNET) a également participé à la conception de ce réseau.
Les différentes parties prenantes présentent le projet comme une nouveauté industrielle, entièrement basée sur des technologies locales. Les premiers essais visant à évaluer les performances et la fonctionnalité de cette dorsale internet ont débuté le 31 juillet dernier, et ont depuis été finalisés. Huawei, China Mobile et l’Université Tsinghua ont assuré dans un communiqué que ces tests ont été un franc succès.
En 2021, des ingénieurs japonais du National Institute of Information and Communications Technology avaient pulvérisé le record du monde de la connexion internet avec une vitesse de 312 térabits par seconde. Néanmoins, pour parvenir à un tel résultat, ils avaient mis au point une fibre optique expérimentale à quatre cœurs, sur une courte distance, favorisant le débit montant.
Pour l’heure, rien n’indique si la Chine possède bien le réseau internet public le plus performant du monde. À titre de comparaison en France, Orange avait annoncé début 2022, la mise en service, d’un lien optique à 400 gigabits par seconde entre Paris et Lyon pour améliorer sa capacité de transport du backbone. Si la vitesse stable de connexion à 1,2 térabit par seconde venait à être confirmée, la Chine proposerait une première dorsale internet trois fois plus rapide que celle proposée par la France.
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