Tata Group va construire de nouvelles usines dans l’État indien du Gujarat, où le Premier ministre Narendra Modi a élu domicile. Le pays sud asiatique mène une vaste campagne pour attirer les fabricants et accroître ses capacités industrielles. Un État prisé par Tata Group La construction des usines, la première …
Tata Group va construire de nouvelles usines dans l’État indien du Gujarat, où le Premier ministre Narendra Modi a élu domicile. Le pays sud asiatique mène une vaste campagne pour attirer les fabricants et accroître ses capacités industrielles.
Un État prisé par Tata Group
La construction des usines, la première dédiée aux semi-conducteurs et la seconde aux batteries lithium-ion, devrait débuter dès cette année, a annoncé le dirigeant du conglomérat Natarajan Chandrasekaran. Tata Group fait figure de poids lourd dans le paysage technologique indien.
Il est déjà bien implanté dans le Gujarat, État dans lequel Modi a réalisé trois mandats consécutifs avant de prendre les rênes du pays en 2014. La ville de Mundra abrite l’une de ses centrales à charbon tandis qu’une usine automobile se trouve à Sanand, pôle industriel majeur de l’ouest de l’Inde. Tata n’embauche pas moins de 50 000 personnes dans l’État.
« Sanand est en train de devenir le siège de notre technologie de véhicules électriques. Nous avons augmenté notre capacité pour répondre à la demande croissante », a précisé Chandrasekaran. L’usine de production de batteries lithium-ion proposera une capacité de 20 gigawattheures.
L’Inde multiplie ses efforts pour développer des technologies vertes, et incite les constructeurs de véhicules électriques à s’implanter sur son territoire. Ils sont de plus en plus nombreux à s’exécuter. Le gouvernement s’est fixé pour objectif que 30 % des ventes de voitures soient électriques d’ici à 2030. Un taux qui n’atteignait que 2 % en 2023.
« L’impact de l’écodéveloppement s’est également traduit par un formidable développement social. Le Gujarat s’est clairement imposé comme la porte d’entrée de l’avenir de l’Inde », se félicite Natarajan Chandrasekaran.
Le gouvernement multiplie ses efforts pour attirer les investisseurs
En parallèle, l’administration de Narendra Modi s’efforce de renforcer les capacités de l’Inde dans diverses technologies, notamment les semi-conducteurs, les panneaux solaires et les produits pharmaceutiques. Une initiative soutenue par plusieurs pays occidentaux, qui espèrent que la diversité des chaînes d’approvisionnement atténuera la domination économique de la Chine.
Le gouvernement a d’ailleurs annoncé une série d’incitations financières pour attirer les capitaux vers la recherche et le développement ainsi que la fabrication, une manière également de stimuler l’emploi. Les subventions promises par New Dehli ne laissent pas de marbre les géants du secteur. En juillet dernier, Foxconn entamait des discussions avec les géants TSMC et TMH pour fabriquer des usines de semi-conducteurs dans le pays.
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