6G : la France aux côtés de neuf pays pour des réseaux interopérables

Written by moonsjok

mars 1, 2024

Ce jeudi 29 février, le ministère de l’Économie a annoncé la signature d’un accord international établissant des principes communs pour le développement de la 6G. Parmi les signataires se trouvent‌ l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Finlande, le Japon, la Corée du Sud, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suède.

Ces dix États se sont engagés à « adopter des politiques et un cadre en faveur d’une connectivité pour les réseaux du futur qui soit ouverte, gratuite, mondiale, interopérable, fiable, résiliente et sécurisée pour un avenir plus inclusif, durable, sûr et pacifique », indique le communiqué.

La déclaration commune se base sur plusieurs principes pour que ces réseaux soient au service de la sécurité nationale tout en étant respectueux de la protection de la vie privée. Pour ce faire, des standards seront élaborés de « manière inclusive et internationale en lien avec les industriels ».

« La France se positionne aux avants postes pour anticiper et accompagner les nouveaux réseaux et notamment la 6G indispensable dans nos nouveaux usages tels que l’IA. Je resterai vigilante à ce que ce développement se fasse conformément à nos règles en vigueur de respect de la vie privée, de l’environnement et des normes de sécurité », soutient dans le communiqué la secrétaire d’Etat chargée du numérique, Marina Ferrari.

De par leur ouverture et interopérabilité, ces futurs réseaux 6G doivent permettre une connectivité mondiale, y compris dans les pays en développement. Pour atteindre cette ambition, un cadre international de standardisation de la 6G doit être établi.

Les réseaux 6G répondront aux enjeux liés à l’évolution des usages numériques, comme l’intelligence artificielle qui demande des traitements de données toujours plus importants, technologie sur laquelle la France souhaite figurer comme leader européen. Ils permettront également le développement d’applications dans l’industrie ou la santé qui nécessitent de réduire au maximum les temps de latence.

Des défis dont la France s’est emparée dès 2018 avec le lancement du Contrat stratégique pour la filière des infrastructures numériques. En 2023, un pas supplémentaire a été réalisé en faisant figurer le programme « réseaux du futur » dans les priorités du plan France 2030 et en le dotant d’un budget de 65 millions d’euros.‌

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