Arm va pouvoir compter sur un soutien supplémentaire dans le cadre de son entrée en bourse, attendue très prochainement aux États-Unis. En effet, en parallèle de groupes comme Apple et …
Arm va pouvoir compter sur un soutien supplémentaire dans le cadre de son entrée en bourse, attendue très prochainement aux États-Unis. En effet, en parallèle de groupes comme Apple et Nvidia, le taïwanais TSMC, premier fondeur indépendant au monde, est lui aussi prêt à investir dans Arm en cette période cruciale pour le concepteur de puces britannique. En l’occurrence, les cadres de TSMC ont annoncé que l’entreprise était prête à investir jusqu’à 100 millions de dollars dans l’entrée en bourse d’Arm. Une somme qui peut néanmoins paraître « modeste » au regard de l’enjeu et des capacités du géant asiatique.
Une étape majeure pour Arm… Qui suscite beaucoup d’attente
Pour contexte, la valorisation d’Arm devrait approcher les 50 milliards de dollars. Pour son introduction en Bourse, l’entreprise devrait fixer le prix de ses actions entre 47 et 51 dollars l’unité, ce qui lui permettrait de générer près de 5 milliards de dollars de liquidités. Arm a par ailleurs indiqué qu’Apple, Nvidia, TSMC et d’autres entreprises étaient prêtes à acheter des actions pour un montant maximum (et total) de 735 millions de dollars.
Notons en revanche qu’Arm, détenu par le japonais SoftBank, n’a pas encore fixé le prix définitif de son action lors de l’IPO (Initial Public Offering), ce qui influera sur la somme investie par TSMC.
Si aucun prix définitif n’est fixé, c’est pour une bonne raison. La demande est très forte pour l’entrée en bourse d’Arm, cette dernière étant déjà sursouscrite par 10 fois… ce qui pourrait contraindre les banques à clôturer les carnets d’ordres plus tôt que prévu. Ce contexte très favorable pourrait encourager Arm à revoir à la hausse la fourchette de prix de son action.
Il faut dire que cette attente n’est pas surprenante. Arm est un acteur plus que prédominant sur le marché des microprocesseurs. L’architecture (du même nom) développée par l’entreprise sert en effet de fondation à l’immense majorité des processeurs mobiles utilisés par les smartphones et les tablettes.
Depuis 2020, Apple a abandonné Intel pour exploiter cette même architecture Arm pour la conception des processeurs « M1 », « M2 » et bientôt « M3 » destinés à ses ordinateurs portables et fixes. Il y a quelques jours, on apprenait d’ailleurs qu’Apple et Arm s’étaient mis d’accord sur un contrat permettant, justement, au géant californien de continuer à utiliser le design Arm jusqu’en 2040 et au-delà.
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