Samsung va intensifier ses opérations afin de booster son activité de fonderie de semi-conducteurs. Le géant sud-coréen garde TSMC dans sa ligne de mire. Samsung intensifie ses activités de fonderie …
Samsung va intensifier ses opérations afin de booster son activité de fonderie de semi-conducteurs. Le géant sud-coréen garde TSMC dans sa ligne de mire.
Samsung intensifie ses activités de fonderie
Samsung ne cache pas ses ambitions. La firme, qui occupe actuellement la deuxième place du secteur, espère rattraper la première fonderie au monde, TSMC. Elle doit également faire face à une concurrence accrue d’Intel, qui multiplie ses efforts afin de devenir un acteur majeur dans la production mondiale de semi-conducteurs.
Afin de maintenir le cap et d’atteindre ses objectifs, Samsung va introduire la production des très avancées puces de 2 nanomètres pour les pièces de téléphones portables d’ici à 2025. Celle-ci devrait améliorer les performances de 12 % et l’efficacité énergétique de 25 % par rapport à son offre la plus avancée aujourd’hui, qui est à 3 nanomètres.
Surtout, la société coréenne prévoit d’augmenter de manière significative sa production dans deux de ses usines. Objectif : renforcer sa division de fonderie, qui fabrique des puces pour des clients sur une base contractuelle.
Dans cette optique, elle prévoit d’achever sa nouvelle usine à Taylor dans le Texas cette année. Elle sera mise en service au cours du second semestre 2024 et exploitera les toutes dernières méthodes de fabrication. En amont, Samsung va étendre ses lignes de production à Pyeongtaek, dans son pays natal.
Capitaliser sur les Chips Act
À travers ces deux initiatives, l’entreprise va multiplier par sept sa capacité de production d’ici à 2027 par rapport à 2021, rapporte Bloomberg. En plus des sites actuels, Samsung va aussi s’étendre à une nouvelle base de production à Yongin, une ville proche de Séoul.
À l’instar d’autres fabricants de semi-conducteurs, Samsung souhaite globaliser sa production, qui se concentre majoritairement en Asie de l’Est. Pour cela, la firme souhaite profiter des différents Chips Act introduits par plusieurs grandes puissances. Aux États-Unis comme en Europe, les gouvernements proposent d’importantes subventions aux sociétés souhaitant s’implanter et produire localement. Les groupes étrangers peuvent aussi en être bénéficiaires.
Au total, Samsung ambitionne d’ouvrir douze grandes usines d’ici à 2042 pour un investissement de 200 milliards d’euros. De son côté, TSMC capitalise aussi sur les législations en faveur des semi-conducteurs pour étendre ses activités aux États-Unis, et possiblement en Europe.
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