Grâce au rebond du marché de la publicité en 2023, les revenus de Meta ont nettement augmenté par rapport à ceux engrangés en 2022, pour le plus grand plaisir de son PDG, Mark Zuckerberg. Ce dernier a présenté le 1er février, les résultats de la firme qu’il dirige pour l’année …
Grâce au rebond du marché de la publicité en 2023, les revenus de Meta ont nettement augmenté par rapport à ceux engrangés en 2022, pour le plus grand plaisir de son PDG, Mark Zuckerberg. Ce dernier a présenté le 1er février, les résultats de la firme qu’il dirige pour l’année civile précédente.
Meta sort la tête de l’eau et se met à rêver plus grand
En 2023, l’entreprise a généré 134,9 milliards de dollars de revenus, un chiffre en hausse de 16 % par rapport à l’année précédente. Elle a enregistré un bénéfice net de 39,1 milliards de dollars, en augmentation de 69 % en comparaison avec 2022. Aussi, la valeur des actions de la firme a plus que triplé en un an, passant d’environ 90 dollars le titre en décembre 2022, à plus de 300 dollars à la fin de l’année 2023.
Par ailleurs, à l’annonce des résultats, l’action du groupe a même flirté avec les 400 dollars, un record pour la société. Face à ces très bons résultats, Meta A décidé, pour la première fois de son histoire, de rémunérer ses actionnaires par un dividende, fixé à 50 centimes par action. Pour Meta, 2023 est clairement l’année de la renaissance après une année 2022 compliquée, la pire de son histoire.
Afin de se relever, Meta a décidé d’abandonner de nombreux projets, ceux « qui ne sont pas performants ou qui ne sont peut-être plus aussi cruciaux, » voulant faire de 2023, « l’année de l’efficacité ». Elle a également procédé à des vagues de licenciement, passant de 86 500 salariés fin 2022, à un peu plus de 67 000 salariés aujourd’hui. Aussi, le groupe s’est appuyé sur le rebond de la publicité en ligne, qui a bénéficié à plusieurs acteurs technologiques, dont Google.
Grâce à cette hausse de revenus, Meta a continué à se focaliser sur le metavers qui reste l’une de ses priorités. Néanmoins, sa branche spécialisée dans la réalité virtuelle et augmentée, Reality Labs, continue à perdre de l’argent. Au dernier trimestre, ses pertes s’établissaient à 4,65 milliards de dollars, malgré des ventes ayant atteint le milliard de dollars. Depuis fin 2020, Meta a dépensé pas moins de 42 milliards de dollars pour répondre à ses ambitions en lien avec le métavers.
L’autre priorité en matière d’investissement pour Meta reste l’intelligence artificielle (IA) générative. En juillet dernier, Meta sortait son modèle de langage Llama 2 et s’est servi de cet outil pour tisser plusieurs partenariats commerciaux, notamment avec Microsoft et Alibaba Cloud. Pour cette année, le groupe envisage de construire une infrastructure informatique de classe mondiale pour continuer de former des modèles avancés. « Nous jouons pour gagner ici et j’espère que nous continuerons à investir de manière agressive dans ce domaine afin de construire les clusters les plus avancés, » a déclaré Mark Zuckerberg, laissant entrevoir ses ambitions pour 2024.
Cette année, selon la directrice financière de Meta, Susan Li, la société devrait dépenser entre 30 et 37 milliards de dollars. « Cette nouvelle estimation reflète notre compréhension mouvante de nos besoins en capacité de calcul liés à l’IA, » a-t-elle souligné.
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