L’une existe déjà, l’autre devrait commencer à sortir de terre dans les prochaines années, mais les deux nécessitent des investissements fédéraux. C’est ce qu’a déclaré cette semaine l’américain Micron Technology, …
L’une existe déjà, l’autre devrait commencer à sortir de terre dans les prochaines années, mais les deux nécessitent des investissements fédéraux. C’est ce qu’a déclaré cette semaine l’américain Micron Technology, géant du semi-conducteur, au sujet de son site de Boise, dans l’Idaho, où l’entreprise a son siège social, et de son projet d’usine à Clay, New York. Ces déclarations interviennent alors que Micron a promis, l’automne dernier, d’investir au total près de 115 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années dans le développement de ces deux sites de production.
Pour ces deux usines, le groupe estime que des fonds fédéraux, et des crédits d’impôt à l’investissement seraient nécessaires. L’idée ? Accompagner — et surtout aider à financer — la fabrication de puces mémoires sur le sol américain, dans le contexte de « réapropriation » de la production de semi-conducteurs voulu par l’administration Biden.
Micron veut sa part des 52 milliards promis par Joe Biden pour les semi-conducteurs
Pour réduire la dépendance des États-Unis à la Chine sur ce terrain, le président Biden a signé, en août 2022, un projet de loi historique prévoyant l’octroi de 52,7 milliards de dollars de subventions pour la production de semi-conducteurs, mais aussi pour la recherche, aux États-Unis. Des subventions dont Micron aimerait tirer profit. La firme a d’ores et déjà déposé des demandes de financement auprès du ministère américain du Commerce dans le cadre de ce fameux « CHIPS Act ».
Dans le détail, et comme le souligne Reuters, le projet d’extension de l’usine de Micron à Boise devrait conduire à un investissement de 15 milliards de dollars d’ici à 2032, et à la création, sur place, de 17 000 emplois d’ici 2030. Au cours des 20 prochaines années, le géant américain prévoit en outre d’injecter près de 100 milliards de dollars dans la construction et le développement de son usine de Clay, dans l’État de New York.
Pour ce projet, Micron voit les choses en grand, assurant vouloir faire sortir de terre le plus gros site de production de semi-conducteurs au monde. Il devrait, à terme, permettre l’embauche de 50 000 personnes et profitera, si les choses suivent bel et bien leur cours, d’une première phase d’investissement de 20 milliards de dollars avant 2030.
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