Nvidia, Intel, Apple, Samsung, Google ou encore Amazon sont en discussion avec SoftBank pour devenir des investisseurs clefs d’ARM. Lors de son introduction en Bourse en septembre prochain, le champion …
Nvidia, Intel, Apple, Samsung, Google ou encore Amazon sont en discussion avec SoftBank pour devenir des investisseurs clefs d’ARM. Lors de son introduction en Bourse en septembre prochain, le champion des semi-conducteurs devrait lever entre 8 et 10 milliards de dollars.
ARM, la voie de la neutralité
L’une des plus importantes introductions en Bourse de l’année approche à grands pas. La position stratégique d’ARM dans le secteur des semi-conducteurs incite les grands noms de la tech américaine et au-delà à s’y intéresser. Aujourd’hui, la plupart des fabricants de puces, notamment dans le secteur des smartphones, utilisent l’architecture de l’entreprise britannique pour produire leurs composants. Par conséquent, les puces construites grâce à la propriété intellectuelle d’ARM sont présentes partout dans les tablettes, les ordinateurs, les voitures…
Nvidia avait tenté de profiter, en septembre 2020, du besoin de liquidité de SoftBank, pour mettre la main sur cet acteur clef. Une opération à 66 milliards de dollars qui a suscité une levée de boucliers parmi les entreprises du secteur. L’idée de se fournir chez un concurrent a eu tendance à inquiéter. Un sentiment partagé par les autorités de la concurrence du monde entier. Le rachat a fini par être annulé en février 2022.
À défaut d’un rachat, et toujours en recherche d’argent, SoftBank a choisi l’année dernière l’introduction en bourse. Nvidia est revenu à la charge pour s’imposer comme un potentiel principal actionnaire d’ARM. L’entreprise aurait proposé d’acheter pour 40 milliards de dollars d’actions, soit entre 50 et 70 % du capital de la société britannique. Les négociations n’auraient pas abouti, la banque japonaise a jugé l’offre insuffisante.
Nvidia n’est pas la seule entreprise à vouloir la plus grande part du gâteau : Intel et Amazon sont aussi intéressés. Apple, Samsung, TSMC ou encore Google voudraient quant à eux acquérir au moins une place au capital d’ARM. Le quotidien Nikkei Asia a révélé que le propriétaire du concepteur de puces est soucieux de ne pas rompre sa position de neutralité. Il envisagerait de vendre à chaque société des participations d’une valeur de « quelques pour cent chacune ».
Outre cette ruée vers l’or, plusieurs entreprises ont choisi une voie différente. Qualcomm, NXP, Infineon et d’autres fabricants de puces ont annoncé une alliance pour construire une coentreprise pour développer l’architecture RISC-V.
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