Le ministère de l’Industrie, des Technologies de l’information chinois (MIIT) a publié un avis le 2 novembre sur « l’innovation et le développement des robots humanoïdes ». Ambitieux, le texte espère la …
Le ministère de l’Industrie, des Technologies de l’information chinois (MIIT) a publié un avis le 2 novembre sur « l’innovation et le développement des robots humanoïdes ». Ambitieux, le texte espère la mise en productions de premiers androïdes d’ici 2025.
La piste des robots
Les robots devraient « devenir une technologie de rupture après les ordinateurs, les smartphones et les véhicules électriques », estime le ministère dès les premières lignes de sa note. « Les départements industriels et informatiques de toutes les provinces » et autres autorités relevant de Pékin sont invités à la « mettre en œuvre à la lumière des conditions réelles ».
Le texte mise sur des innovations techniques des deux années à venir, dans le domaine de la détection de l’environnement, le contrôle des mouvements ou des interactions entre hommes et machines. Le développement de l’intelligence artificielle, l’exploitation de larges bases de données sont présentés comme la voie pour aboutir à un système d’exploitation fiable et une plateforme de logiciels large pour ces robots.
La Chine veut encourager la création de véritables écosystèmes, articulés autour de deux à trois champions internationaux soutenus par un réseau de petites et moyennes entreprises dans autant de bassins industriels. L’émergence de laboratoires et le travail en open source sont encouragés.
L’objectif semble de se dresser en puissance normative dans le domaine, de mettre en place une chaîne d’approvisionnement fiable pour des robots autonomes d’ici 2027. Il n’y a cependant pas d’annonce de subvention ou d’aides dans cet avis.
Le rêve de fabriquer à son image
Les androïdes excitent depuis longtemps l’imaginaire des écrivains, des chercheurs et des industriels. Elon Musk, ouvertement craintif sur l’avenir de l’intelligence artificielle, voit dans le robot développer par Tesla, Optimus, la voie pour y implémenter les célèbre trois lois de la robotique d’Isaac Asimov, figure de la science-fiction du XXe siècle.
L’appétence pour les robots de Pékin, Musk ou de Boston Dynamics touche des ambitions plus prosaïques. Remplacer les travailleurs humains dans les milieux dangereux, ou pour les gestes répétitifs d’une usine automobile par exemple. Atlas de Boston Dynamics, star du domaine, est financé par la Defence Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de recherche et développement du Pentagone. Il a été conçu pour participer à des opérations de recherche et sauvetage.
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