Nvidia se lance sur le marché des puces IA sur mesure

Nvidia se lance sur le marché des puces IA sur mesure

Nvidia a lancé une nouvelle division spécialisée dans la conception de puces d’intelligence artificielle (IA) sur mesure. Le fabricant américain de semi-conducteurs cherche à dominer le marché des composants électroniques personnalisés qui pèse près de 30 milliards de dollars. Les puces personnalisées, la botte secrète de Nvidia À l’heure actuelle, …

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La nouvelle machine d’ASML pour répondre aux défis de l’IA

La nouvelle machine d’ASML pour répondre aux défis de l’IA

ASML lance sa colossale machine de 350 millions de dollars High NA EUV. Destinée à la confection de semi-conducteurs de pointe, elle devrait permettre au géant néerlandais de garder sa mainmise sur un secteur qu’il domine allègrement.

Un monstre de technologie

L’IA aura besoin « d’énormes quantités de puissance de calcul et de stockage de données. Je pense que sans ASML, sans notre technologie, cela ne se produira pas », indiquait Peter Wennink, PDG de la société, dans une interview accordée à Bloomberg le mois dernier.

L’entreprise la plus valorisée d’Europe a exposé sa machine pour la première fois ce vendredi 9 février dans son siège néerlandais. L’installation du système de 150 000 kilogrammes, soit deux Airbus A320, a nécessité 250 caisses, 250 ingénieurs et six mois de travail.

Selon les dirigeants d’ASML, la machine s’avérera essentielle pour l’IA, qui nécessite une intensité de traitement considérable. High NA EUV pourrait permettre d’aller sous la barre des 2 nanomètres. Plus les lignes sont fines, plus il est possible de placer de transistors sur une puce. Leur nombre accélère les vitesses de traitement et la mémoire des processeurs.

ASML est la seule entreprise à produire les équipements nécessaires à la fabrication des semi-conducteurs les plus sophistiqués. Au dernier trimestre, l’entreprise a reçu des commandes records pour ses machines haut de gamme de lithographie dans l’ultraviolet extrême (EUV). Avec son nouveau produit, elle compte asseoir sa position de leader mondial. « Ce sera un moteur important pour notre activité », estime Peter Wennink. En 2023, ASML a surpassé toutes les estimations en enregistrant 27,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Déjà des commandes, selon ASML

Intel, en retard sur ses concurrents Samsung et Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), est la première entreprise à avoir passé commande auprès d’ASML. La firme néerlandaise s’attend à en expédier « un certain nombre » dès cette année. Elle a néanmoins reconnu qu’il lui restait encore du travail en matière de personnalisation et d’installation.

« Nous poursuivons l’ingénierie et le développement et il y a beaucoup de travail à faire pour calibrer le système et s’assurer qu’il s’intègre dans le système de fabrication. Il y a également une courbe d’apprentissage abrupte pour nous et nos clients », a commenté une porte-parole de l’entreprise.

ASML se retrouve malgré elle au cœur du conflit opposant les États-Unis et la Chine. La Maison-Blanche l’a exhorté à ne plus exporter de machines de lithographie vers l’Empire du Milieu, afin d’entraver ses efforts à développer des semi-conducteurs avancés de manière autonome.

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La nouvelle stratégie d’investissement de SoftBank porte ses fruits

La nouvelle stratégie d’investissement de SoftBank porte ses fruits

Connu pour dépenser des milliards de dollars dans le but soutenir des start-up en tout genre, SoftBank a décidé d’adopter une stratégie d’investissement plus raisonnable qui semble lui réussir. Au cours du précédent trimestre, le groupe japonais a enregistré un bénéfice net de 6,4 milliards de dollars, près de trois fois supérieur aux attentes des analystes.

Moins d’investissements, plus de profits pour SoftBank

À la fin de l’année 2022, SoftBank affichait une perte de plus de 4 milliards d’euros. La faute a des investissements multiples et massifs dans des start-up qui ont eu à subir la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt. Des résultats en berne qui ont poussé Masayoshi Son, fondateur et PDG du consortium, à revoir sa stratégie, en jouant la carte de la pondération.

« Désormais, nous sommes très prudents lorsque nous examinons ces opportunités, » explique Navneet Govil, le directeur financier de Vision Fund, la branche d’investissement de SoftBank. Sur les 300 entreprises qu’elle a sondées, la filiale du groupe japonais n’a réalisé que 29 nouveaux investissements au cours de l’année précédente, se concentrant sur les start-up spécialisées dans l’intelligence artificielle.

Entre octobre et décembre 2023, elle n’a dépensé que 100 millions de dollars, une nette baisse par rapport au deuxième trimestre 2021, où elle avait injecté plus de 20 milliards de dollars dans des start-up au fort potentiel de croissance. SoftBank songeait très sérieusement à investir dans OpenAI, mais le géant japonais n’est pas passé à l’action pour l’instant.

Cette nouvelle stratégie lui a permis, après avoir signé cinq mauvais trimestres, d’enregistrer ses premiers bénéfices. L’entreprise a gagné près de 4 milliards de dollars grâce à Vision Fund. Suite à l’annonce des résultats, les actions du groupe ont bondi de 55 %. SoftBank s’est également appuyé les bons résultats de ses filiales, à commencer par Arm. L’introduction du spécialiste des semi-conducteurs à la Bourse de New York, valorisé à plus de 50 milliards d’euros, a suscité certaines craintes chez les investisseurs. Malgré tout, la société s’est bien portée ses derniers mois, bénéficiant du regain de la demande en matière de puces IA.

Pour Yoshimitsu Goto, directeur financier de SoftBank, « les composants Arm seront bientôt indispensables ». Le groupe japonais veut s’inspirer du succès de Nvidia dont les unités de traitement graphiques (GPU) s’arrachent.

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Le projet titanesque de Sam Altman pour fournir OpenAI en semi-conducteurs

Le projet titanesque de Sam Altman pour fournir OpenAI en semi-conducteurs

Pour réduire sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs de composants électroniques, Sam Altman veut réorganiser l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Selon les informations obtenues par le Wall Street Journal le 8 février, le dirigeant d’OpenAI aurait défini un plan d’attaque afin de produire à l’avenir, ses propres puces dédiées à l’intelligence artificielle (IA).

OpenAI à la recherche du Graal&nbsp: son indépendance en matière de semi-conducteurs

Depuis plusieurs mois, Sam Altman est en pourparlers avec des investisseurs. Ces discussions ont pour but de lever de fonds qui serviront « au développement de l’infrastructure mondiale et des chaînes d’approvisionnements pour les puces, l’énergie et les data centers, » selon une porte-parole de l’entreprise. En tout, les projets imaginés par le PDG d’OpenAI coûteraient entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars. Une somme difficile à se représenter, au moins deux fois plus élevée que la capitalisation de l’entreprise la mieux valorisée au monde, Microsoft. L’industrie des semi-conducteurs, entre la recherche et développement et le coût des usines, est l’une des plus coûteuses au monde.

Afin d’obtenir une partie de cette somme, Sam Altman s’est rapproché du gouvernement des Émirats arabes unis, du directeur général de SoftBank, Masayoshi Son, et des représentants de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC). Grâce aux fonds qu’il obtiendrait de la part du gouvernement émirati, il envisagerait l’ouverture de dizaines d’usines de fabrications de semi-conducteurs. Le premier fondeur mondial les construirait, puis les exploiterait pour le dirigeant d’OpenAI qui rêve de « posséder » ses propres usines de semi-conducteurs.

En constituant son propre réseau de fabrication, Sam Altman réduirait la dépendance d’OpenAI vis-à-vis Nvidia, principal fournisseur d’accélérateurs d’IA. L’entreprise écrase le marché, à tel point qu’à l’heure actuelle, il est difficile de se passer de ses unités de traitement graphiques (GPU) pour former de grands modèles de langage performants.

Jusqu’à présent, OpenAI a pu compter sur son partenaire privilégié, Microsoft. La société profite des ressources informatiques de son partenaire pour développer et faire fonctionner des outils toujours plus avancés. OpenAI a organisé une réunion avec Satya Nadella et Kevin Scott, respectivement PDG et directeur de la technologie de Microsoft, pour leur présenter le projet, obtenant leur soutien.

Sam Altman, véritable globe-trotter, se déplace aux quatre coins du monde

Pour avoir une touche au Moyen-Orient, Sam Altman s’est rapproché du cheikh Tahnoon bin Zayed al Nathyan, conseiller à la sécurité nationale de son frère, le cheikh Mohammed bin Zayed, président des Émirats arabes unis. En ce qui concerne la relation entre SoftBank et OpenAI, celle-ci s’est renforcée dans le cadre du projet de smartphone dopé à l’IA entrepris par Sam Altman et Jony Ive, l’ancien responsable du design des produits Apple. Les deux associés ont fait appel à Masayoshi Son afin de trouver un financement pour leur appareil.

Aussi, à la fin du mois de janvier, Sam Altman s’est rendu en Corée du Sud. Il a visité la ligne de production de semi-conducteurs de Samsung à Pyeongtaek, a rencontré Kyung Kye-hyun, le co-PDG du groupe sud-coréen, ainsi Kwak Noh-jung, le PDG de SK Hynix, rival de Samsung. Les raisons du voyage du dirigeant d’OpenAI au sein de la péninsule coréenne n’ont pas été divulguées. Toutefois, les discussions se seraient axées autour de la mise en place de partenariats entre OpenAI et les deux plus grands producteurs de puces mémoires au monde.

Pour répondre aux questions énergétiques, une des quelques sources d’inquiétudes du projet, Sam Altman ferait appel à des fournisseurs d’énergie. À noter qu’une des filiales de SoftBank, SB Energy, est spécialisée dans l’électricité verte. Pour l’heure, la liste complète des investisseurs potentiels n’est pas connue. Les efforts déjà consentis par le PDG d’OpenAI ne semblent qu’être le début d’un long travail de négociations. Rien qu’obtenir les partenariats et les fonds nécessaires devrait prendre des années.

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Des contrôles de la CNIL à venir sur les Jeux olympiques

Des contrôles de la CNIL à venir sur les Jeux olympiques

Ce jeudi 8 février, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a dévoilé les grandes lignes de ses thématiques prioritaires pour l’année 2024. Entre la collecte de données dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques, la dématérialisation des tickets de caisse dans la grande distribution, l’activité en ligne des mineurs et la mise en œuvre du droit d’accès, la CNIL a du pain sur la planche.

La Commission va s’assurer du bon usage des dispositifs de sécurité et de surveillance qui sont déployés dans le cadre des Jeux olympiques. Elle se penchera particulièrement sur l’utilisation des caméras augmentées, les habilitations d’accès et les QR codes des zones à accès restreints. Elle s’assurera également du bon usage des données récoltées dans le cadre des services de billetterie.

Droit d’accès&nbsp: la CNIL coopère avec ses homologues européens

Du côté de la grande distribution, la CNIL pointe que la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, qui a levé l’obligation d’imprimer les tickets de caisse, pourrait s’accompagner de traitements de données supplémentaires. En effet, il est depuis proposé aux clients de recevoir leurs tickets de caisse via les programmes de fidélités, par SMS ou mail.

Ces données collectées représentent une mine d’or d’informations&nbsp: habitudes alimentaires, composition du foyer, catégories d’âge des enfants, présence d’animaux domestiques, etc. Comme elles peuvent être utilisées à des fins de prospection commerciale ou de ciblage publicitaire, la Commission se penchera sur l’information partagée avec les consommateurs et le respect du recueil du consentement avant toute réutilisation.

Pour les mineurs, la CNIL va scruter les sites et applications les plus utilisés par les enfants et adolescents pour vérifier si les mesures de sécurité et de contrôle de l’âge sont en place. Aussi, elle s’assurera que le principe de minimisation des données est respecté.

Le respect de la mise en œuvre du droit d’accès, c’est-à-dire la possibilité d’un utilisateur d’accéder à ses données personnelles et d’en connaître les finalités de traitement, s’inscrit dans les actions Comité européen pour la protection des données. La CNIL travaille ainsi avec ses homologues européens afin d’harmoniser l’application effective du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

En 2023, la CNIL a procédé à des 340 contrôles, intervenant à la suite de plaintes, de signalements de violation de données, de faits d’actualité et en fonction des thématiques prioritaires, comme celles émises ce 8 février, qui représentent en moyenne 30 % des contrôles effectués.

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